CANOË DANS LES GORGES DU VERDON

Luna & moi – 21 juillet 2021

Après 2 ans de pause COVID, enfin des vacances ! Destination: Cotignac. Après quatre jours intenses de farniente autour de la piscine, on décide de se bouger et quoi de mieux qu’allier plaisir et activité physique ? Nous voilà donc partis pour une journée ” opération canoë ” dans les gorges du Verdon. Go, allons ramer et c’est peu de le dire : cing heures de parcours pour mes amis, trois heures pour ma fille et moi, qui avons renoncé après s’être pris une vingtaine d’arbres en plein visage, s’être arraché la peau des bras une quarantaine de fois contre les parois rocheuses que nous frôlions de trop près et s’être excusé d’avoir tamponné une centaine de canoës sur notre passage.

Cela dit, après une heure trente d’entrainement, nous maitrisons enfin nos rames ! Le parcours devient alors plus agréable sauf que nos estomacs commencent à crier famine. Nous décidons de faire une pause. Ma fille repère un endroit sympa : un creux dans la roche, à première vue assez accessible. A vrai dire, cet endroit ne me disait rien qui vaille mais, en bonne mère de famille, je décide de faire plaisir à ma progéniture. Grossière erreur !

Cela avait pourtant bien commencé: j’avais bien amarré le canoé, juste à coté d’un endroit a priori stable. Rassurée, je me lève et mi-debout mi-accroupie, le canoë tangue. Me voilà agitée comme un pantin désarticulé qui tente vainement de trouver une certaine contenance. Tout en continuant de gesticuler, je constate que le premier point d’appui stable pour y poser mon pied droit est à environ un mètre de distance. Je décide de tenter le coup, j’y parviens. Ouf ! Sauf que le canoë -sur lequel repose mon pied gauche, s’éloigne. Me voilà esquissant un grand écart sous le regard amusé des touristes bien installés dans leurs kayaks ! Ma fille entre dans un fou rire aussi agaçant que contagieux. Je ris, faillis tomber dans une espèce de marécage dans lequel se mélangeaient insectes, plantes et autres substances avec lesquelles je ne voulais absolument pas entrer en contact. J’étais toujours en grand écart et le canoë avait tendance à s’éloigner de plus en plus. Il fallait que j’échafaude un plan. Il était temps que j’agisse ! Je réussis par une acrobatie digne d’une championne du monde de gainage à ramener mon pied droit sur le canoé -toujours très instable. Au loin, un miracle: mes amis s’approchent et m’aident à me sortir de cette galère.

On s’éloigne pour constater que trois mètres plus loin, il y a une plage facile d’accès et spécialement conçue pour les pique-niques. Après y avoir mangé, nous avons ramé encore trente minutes pour arriver à la base Yannik. Fin du parcours pour ma fille et moi, mes amis ont continué leur ballade sur les gorges.

Depuis ma fille et moi comprenons mieux la fameuse expression ” Ramer dans la vie “. Certes la chute de cet article laisse à désirer mais aucune chute n’a sa place dans cette chronique ! J’ai préféré léviter.

Cristina xxx💋

Les vacances approchent : il est temps de faire ses valises !

PLAGE, SOLEIL & COCKTAILS… WHAT ELSE ?

Les vacances approchent ! Mais avant de se la couler douce au soleil un cocktail à la main en pensant -avec un plaisir sadique non dissimulé- à nos collègues restés sous la grisaille, il faut… faire ses valises ! Argh, je déteste ça ! Je ne sais pas vous, les filles, mais perso, ça me met dans un état de stress intense. J‘ai toujours peur d’oublier la paire de chaussures qui va avec telle tenue ou le vernis assorti à l’un de mes 32 bikinis. L’idée est d’avoir sur place la plupart de mes vêtements et accessoires parce que si un soir, à des milliers de kilomètres de chez moi, il me vient l’envie de porter ma petite robe rose poudré avec ce magnifique décolleté dans le dos et que CATA ! je ne l’ai pas emportée… ça me mettra de mauvaise humeur pour la soirée -ou alors je serai forcée de vider au minimum un magnum de Champagne. En fait, l’idée est de faire rentrer mon dressing de dix mètres sur trois dans une valise d’un mètre sur cinquante centimètres. Et selon certains tutos, c’est possible ! J’ai vu des YouTubers avec une technique de pliage qui relève de la magie et qu’envient tous les créateurs de Weight Watchers : ils te font une valise de 30 kilos avec 250 kilos de vêtements. Autant vous dire que j’ai testé mais je n’ai jamais réussi.

Et si finalement, le secret pour bien préparer sa valise n’était pas la quantité de vêtements emportés mais la qualité ? Mais oui, évidemment ! L’essentiel est avant tout de bien sélectionner ses vêtements en fonction de son type de vacances. Pour cela, j’ai un truc -que vous faites probablement déjà toutes : je prépare une liste de toutes les choses à emporter deux semaines avant mon départ. Très pratique et apaisant car ça me donne l’impression que ma valise est faite. Alors qu’en réalité, elle est juste faite sur papier et dans ma tête. Mais ne dit-on pas que c’est le ressenti qui compte ? Étant de la sorte apaisée de cette lourde tâche, je n’y pense plus jusqu’à… la veille de mon départ -prévu le lendemain à 05h55′ et il est 00h02′. Et là, autant vous dire que c’est l’agitation !

” Merde ! mon jeans fétiche n’est pas propre, ma tenue de sport est encore humide et mes deux robes préférées sont à repasser ! Oh tant pis, j’achèterai des vêtements sur place ! “

Evidemment sur place, je ne trouve pas ce qu’il me faut, je râle et je promets de m’y prendre mieux l’année prochaine.

Ça, c’était AVANT ! Désormais, ma valise est bouclée dans les temps. Oui, oui, oui ! Pour cela, j’ai changé de tactique: je la laisse à vue dans mon dressing les quatre semaines précédant mon départ. Tout ce temps, elle gît béante et prête à recevoir au jour le jour tout ce dont j’ai besoin pour passer un agréable séjour. Je coche au fur et à mesure sur ma liste préalablement faite et une fois le tout coché, je ferme la valise et je n’y touche plus. Avec la promesse non négociable de terminer cette tâche au plus tard deux jours avant de partir.

Voilà, valise bien bouclée la veille, avec des vêtements propres, bien repliés et bien rangés. Je passe une nuit de rêve et le lendemain matin, je suis prête à l’heure, voire à l’avance. Le sourire aux lèvres, le visage épanoui, j’attends le taxi qui va m’emmener à l’aéroport. Quant tout à coup…

” Merde, j’aurais peut-être dû prendre mes escarpins argentés ? Et ce collier que je ne mets jamais à part en vacances ? Et une veste un peu plus classe au cas où ? Et un pull si les soirées sont fraiches ?? Le taxi n’arrive que dans deux minutes… j’ai encore le temps ! “.

Je fonce dans mon dressing, j’attrape tout ce que je peux, je fourre le tout dans ma valise en appuyant bien pour que tout rentre -bah oui, j’ai au moins le double de vêtements du coup, mais toujours le même bagage. Je m’assieds de tout mon poids sur la valise pour parvenir à la fermer et, par la même occasion, je dis bye bye à mes vêtements bien rangés et bien repassés. Ouf ! Opération réussie: ma valise est prête, mon taxi est là. Que les vacances commencent !

Et quand, pour me rebooster les longues soirées d’hiver, je me délecte des photos de mon séjour paradisiaque de l’été passé, force est de constater que je ne porte que deux tenues différentes. Une tenue de jour : bikini -toujours le même, et tongues -toujours les mêmes ; une tenue du soir : ma combishort noire – tellement confortable et qui va avec tout, et mes éternelles tongues.

Bref, la vie est courte et la liste des choses à emporter en vacances aussi !

Cristina xxx💋